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Numéro
J. Phys. IV France
Volume 111, septembre 2003
Page(s) 59 - 95
DOI https://doi.org/10.1051/jp4:2002818


J. Phys. IV France
111 (2003) 59
DOI: 10.1051/jp4:2002818

La structure des systèmes désordonnés et sa mesure par diffraction

A.C. Barnes1, H.E. Fischer2 and P.S. Salmon3

1  H.H. Wills Physics Laboratory, University of Bristol, Bristol BS8 1TL, U.K.
2  LURE, bâtiment 209d, Centre Universitaire Paris-Sud, BP. 34, 91898 Orsay cedex, France
3  Department of Physics, University of Bath, Bath BA2 7AY, U.K.

Résumé
La compréhension de mainte propriété physique d'un verre ou d'un liquide nécessite la connaissance des facteurs de structure partiels (PSFs) qui décrivent chacun la distribution d'une espèce atomique autour d'une autre. La technique de diffraction des neutrons avec substitution isotopique (NDIS) [1,2,3], ayant bien réussi a déterminer les PSFs de certains composés [4,5], est pourtant restreinte aux isotopes présentant un contraste suffisant en longueur de diffusion. D'un autre cote, la technique de diffusion anomale des rayons X (AXS ou AXD) [6] permet de faire varier la longueur de diffusion d'une espèce atomique pourvu que son énergie d'absorption soit à la fois accessible et suffisamment élevée pour donner un assez grand transfert de moment. La combinaison des techniques de diffraction des neutrons (avec ou sans substitution isotopique) et de diffraction des rayons X (avec ou sans diffusion anomale) peut donc permettre d'obtenir un meilleur contraste en longueurs de diffusion pour un système donné, mais exige une analyse de données plus soignée pour pouvoir bien tenir compte des erreurs systématiques qui sont différentes pour les 2 techniques [7]. Pour les atomes ayant des distributions électroniques quasi-sphériques, e.g. dans le cas d'un alliage liquide, la combinaison des techniques de NDIS et de diffraction des rayons X s'est déjà montrée très avantageuse pour la détermination des PSFs [8,9]. Dans le cas des verres ayant d'importantes liaisons covalentes, l'effective combinaison des 2 techniques peut être moins directe mais facilitée lorsqu'il s'agit des atomes de grand Z [10,11]. Nous présentons ici un sommaire du méthode et quelques exemples des résultats.



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