Numéro |
J. Phys. IV France
Volume 127, June 2005
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Page(s) | 157 - 162 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp4:2005127024 |
J. Phys. IV France 127 (2005) 157-162
DOI: 10.1051/jp4:2005127024
Caractérisation du seuil d'ablation des parois dans les sources de rayonnement EUV par décharge capillaire
O. Sarroukh1, E. Robert1, J. Kaiser2, R. Viladrosa1, J.M. Pouvesle1, C. Fleurier1 and C. Cachoncinlle11 GREMI (Groupe de Recherche sur l'Énergétique des Milieux Ionisés) : Polytech Orléans, Université d'Orléans, 14 rue 'Issoudun, BP. 6744, 45067 Orléans Cedex 2, France
2 Institute of Physical Engineering, Brno University of Technology, Technická 2, 616 69 Brno, République Tchéque
Résumé
Les sources de rayonnement Extrême
Ultraviolet (EUV) par décharge capillaire connaissent un intérêt
de plus en plus considérable pour de nombreuses applications
scientifiques et technologiques. Au GREMI, nous étudions le
fonctionnement des sources de rayonnement EUV émettant à 13.5 nm
pouvant répondre à certaines applications liées à la
nouvelle génération de la lithographie. Ces sources pulsées,
nommées CAPELLA, ATAS et PROXIMA, sont basées sur une
décharge capillaire en flux de gaz. Ce type de décharge produit un
plasma chaud, dense et fortement ionisé émettant dans la gamme
spectrale de l'EUV. En effet, les températures électroniques peuvent
atteindre des dizaines d'électronvolts et les densités
électroniques sont de l'ordre de 1017 cm
. Les échanges
thermiques entre le plasma ainsi créé et les parois du capillaire
peuvent être suffisamment important pour que les parois du capillaire
soient ablatées. Cette ablation peut être plus ou moins importante
selon la densité d'énergie injectée dans le capillaire. Des
mesures spectroscopiques du plasma émetteur dans les gammes spectrales
de l'UV et l'EUV ont montré la présence d'un seuil d'ablation
situé autour de à 350 J.cm
. Nous utilisons un modèle
thermique présenté [1] pour modéliser l'évolution temporelle
de la température des parois du capillaire. Le seuil peut être ainsi
estimé. Les résultats expérimentaux obtenus à partir de nos
mesures spectroscopiques sont comparés ensuite aux résultats
numériques.
© EDP Sciences 2005