Numéro
J. Phys. IV France
Volume 12, Numéro 2, avril 2002
Page(s) 75 - 100
DOI https://doi.org/10.1051/jp420020016


J. Phys. IV France
12 (2002) Pr2-75
DOI: 10.1051/jp420020016

Matériaux pour électrodes à alliage hydrurable

A. Percheron-Guégan1, M. Latroche1 and B. Knosp1, 2

1  Laboratoire de Chimie Métallurgique des Terres Rares, CNRS, 2-8 rue Henri Dunant, 94320 Thiais cedex, France
2  SAFT, Direction de la Recherche, 111 boulevard Alfred Daney, 33074 Bordeaux, France

Résumé
Face à la demande croissante de sources d'énergie portables, le marché des batteries est en constante évolution. Depuis un siècle les batteries Nickel-Cadmium (Ni-Cd) ont été largement utilisées comme moyen pratique de stockage d'énergie. Cependant, du fait du développement rapide des appareils électroniques portables et du besoin croissant de véhicules plus propres, de nouvelles générations de batteries ont été développées durant les dernières décennies. Parmi celles-ci, les batteries Nickel-Métal-Hydrure (NiMH) ont montré qu'elles pouvaient remplacer celles au Ni-Cd en respectant l'environnement et en présentant des capacités supérieures. Les électrodes négatives des batteries NiMH sont constituées d'hydrures réversibles obtenus à partir d'alliages intermétalliques. Le grand éventail d'alliages intermétalliques ainsi que la faculté de ces matériaux à former des composés pseudo binaires ont conduit à un accroissement des efforts de recherche en vue de développer des matériaux de plus en plus performants. Dans cet article, les principales familles de composés intermétalliques thermodynamiquement stables sont passées en revue. Leur comportement vis à vis de l'absorption d'hydrogène et leurs performances électrochimiques sont présentés. Les solutions pour résoudre les problèmes restants comme la corrosion, la passivation, la décrépitation et la durée de vie réduite sont également discutées.



© EDP Sciences 2002