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J. Phys. IV France
Volume 11, Numéro PR1, April 2001
43e Colloque de Métallurgie de l'INSTNMatériaux pour le nucléaire : les enjeux des prochaines décennies |
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| Page(s) | Pr1-151 - Pr1-164 | |
| DOI | https://doi.org/10.1051/jp4:2001115 | |
Matériaux pour le nucléaire : les enjeux des prochaines décennies
J. Phys. IV France 11 (2001) Pr1-151-Pr1-164
DOI: 10.1051/jp4:2001115
COCHISE - code de prévision de la corrosion externe des gaines d'assemblages combustibles
A. Giordano1, J. Peybernes1, H. Amanrich2 and J. Thomazet31 CEA - DRN/DEC/SH2C, Laboratoire de Corrosion des Gaines, bâtiment 224, Centre d'Études de Cadarache, 13108 Saint-Paul-lez-Durance Cedex, France
2 EDF - SEPTEN, 12, 14 avenue Dutriévoz, 69628 Villeurbanne Cedex, France
3 FRAMATOME, Division Combustible, 10 rue Récamier, 69456 Lyon Cedex 6, France
Résumé
Le code COCHISE modélise la corrosion externe des gaines d'assemblages de REP (Réacteur à Eau sous Pression) sur la base d'un modèle simple de type ARRHENIUS. Il s'appuie sur l'analyse d'essais de corrosion réalisés en autoclave et en boucle mais également sur le retour d'expérience des REP. Les matériaux fournis par FRAMATOME utilisés pour les études sont le Zircaloy-4 AFA(l.5%Sn) et AFA2G(1.3% Sn) ainsi que l'alliage ternaire M5 (ZrNb1%O0.13%). La grande diversité des résultats expérimentaux est déconvoluée pour identifier et quantifier l'impact des paramétres de base agissant sur la corrosion. L'objectif de cet article est de décrire la méthodologie utilisée pour réaliser cette analyse. Le code permet ainsi d'évaluer la sensibilité de la corrosion au lithium à la paroi des gaines, en autoclave, avec ou sans bore. Cette sensibilité est exacerbée en présence d'un flux thermique (sensibilité au gradient thermique). En présence d'ébullition le code évalue la surconcentration du lithium à la paroi des gaines.
Sous irradiation en REP, le code modélise la sensibilité à la puissance, à la température à l'hydrogène piégé dans la gaine. Une phase de corrosion accélérée constatée en REP est ainsi corrélée à la limite de solubilité de l'hydrogène dans le métal.
© EDP Sciences 2001