Numéro
J. Phys. IV France
Volume 10, Numéro PR4, March 2000
42e Colloque de Métallurgie de l'INSTN
Matériaux pour les machines thermiques
Page(s) Pr4-119 - Pr4-124
DOI https://doi.org/10.1051/jp4:2000415
42e Colloque de Métallurgie de l'INSTN
Matériaux pour les machines thermiques

J. Phys. IV France 10 (2000) Pr4-119-Pr4-124

DOI: 10.1051/jp4:2000415

Comparaison de la tenue en oxydation cyclique de superalliages revêtus d'aluminiure

L. Debrus1, D. Bertheau1, J. Petit1 and C. Ramade2

1  LMPM-ENSMA, Site du Futuroscope, BP. 709, 86960 Futuroscope cedex, France
2  SNECMA Services - SOCHATA, rue Maryse Bastié, BP. 129, 86101 Châtellerault, France


Résumé
Cette étude porte sur la résistance à l'oxydation cyclique à 1100°C de deux revêtements d'aluminiure, l'un obtenu par le procédé Codep, l'autre obtenu par le procédé APVS, sur trois superalliages (DSR142, N4 et N5) ainsi que d'un revêtement d'aluminiure modifié par le palladium sur le DSR142. La caractérisation de l'état initial des revêtements d'aluminiure étudiés montre que le procédé APVS garantit un revêtement d'épaisseur et de composition plus régulières que le procédé Codep. Après 400 et 800 cycles d'oxydation, les revêtements APVS développent un oxyde moins épais que les revêtements Codep, les échanges diffusionnels au sein des revêtements APVS semblant concentrés dans la zone externe alors que la zone de diffusion des revêtements Codep évolue notablement. Ceci semble associé à la répartition différente du chrome et des autres éléments d'alliage dans ces deux types de revêtement. Nous constatons que le palladium favorise la formation d'un oxyde plus mince et plus continu ainsi qu'il ralentit les modifications au sein du revêtement.



© EDP Sciences 2000