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J. Phys. IV France
Volume 12, Number 6, juillet 2002
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Page(s) | 189 - 186 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp4:20020226 |
J. Phys. IV France 12 (2002) Pr6-189
DOI: 10.1051/jp4:20020226
Étude par diffraction des rayons X des vernis rouges des sigillées du sud de la Gaule. Les ateliers de la Graufesenque
L. Vendier1, Ph. Sciau1 and E. Dooryhee21 CEMES-CNRS, 29 rue J. Marvig, 31055 Toulouse cedex, France
2 Laboratoire de Cristallographie du CNRS, 25 avenue des Martyrs, 38042 Grenoble cedex 9, France
Abstract
La Graufesenque (Millau, Aveyron) 1
and 2
, centuries AC Sigillata red slips have been studied by x-ray diffraction at ESRF and on a conventional diffractometer. Although
x-ray diffraction is a non-destructive characterisation technique adapted to surface study, it has not been used so mutch
for Sigillata slip characterisation. The poor quality of the slip surface can be an explanation. In this work we demonstrate
that it is possible to get good quality diffraction diagrams on 20-120 AC Sigillata slips. The results confirm the productions
homogeneity and the hypothesis about a non-local clay used for the slips. On a counterpart, the late (second half of 2
century AC) Sigillata study needs because of their crackled surface a high quality beam, which can only be accessible on
a synchrotron installation. These productions seems to be more heterogeneous: some Sigillata present similar diffraction diagrams
for the slip and ceramic body (same clay?), some others present results similar to the precedent production period ones.
Résumé
Les vernis rouges de poteries sigillées (I
et II
siècles) de la Graufesenque (Millau, Aveyron) ont été étudiés par diffraction des rayons X à la fois à l'ESRF et sur une
installation classique de laboratoire. Bien que la diffraction des rayons X soit une technique adaptée à l'étude des surfaces,
cette technique a jusqu'à présent assez peu servi dans l'examen de ces objets. Ceci peut en partie s'expliquer par le mauvais
état de surface de certains vernis. Dans ce travail, nous montrons que moyennant quelques précautions, il est possible d'obtenir
sur une installation classique de bons diffractogranunes des vernis des sigillées datés entre 20 et 120 ap. J.C. Les résultats
confirment l'homogénéité de ces productions et l'hypothèse selon laquelle ces vernis n'ont pas été fabriqués à partir des
argiles locales du jurassique environnant le site. Par contre, l'étude des sigillées tardives de la deuxième moitié du II
siècle, dont les vernis sont très écaillés, nécessite une qualité de faisceau inaccessible sur une installation classique,
et ne peut être réalisée que sur une source de lumière de type synchrotron. Ces productions semblent plus hétérogènes : certaines
sigillées tardives ont un vernis qui pourrait avoir été élaboré à partir de l'argile locale, tandis que d'autres ont encore
le vernis des sigillées de la période précédente.
© EDP Sciences 2002