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J. Phys. IV France
Volume 10, Number PR4, March 2000
42e Colloque de Métallurgie de l'INSTNMatériaux pour les machines thermiques |
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Page(s) | Pr4-29 - Pr4-38 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp4:2000405 |
Matériaux pour les machines thermiques
J. Phys. IV France 10 (2000) Pr4-29-Pr4-38
DOI: 10.1051/jp4:2000405
La macroségrégation dans les lingots de grande taille
J. BouyerCreusot Loire Industrie, 56 rue Clémenceau, BP. 56, 71200 Le Creusot, France
Résumé
Les lingots destinés à la fabrication des pièces (tôles, barres, forgées, etc.), ont toujours fait l'objet d'études importantes concernant l'hétérogénéité de composition chimique liée à la solidification du métal, appelée "ségrégation". Les ségrégations présentes dans les lingots sont de trois types : mineures ou dendritiques (échelle des cristaux), macroségrégations (échelle du lingot) et enfin locales (phénomènes annexes spécifiques aux gros lingots). La plus étudiée, car ayant le plus d'influence sur les produits fabriqués, est la macroségrégation. Elle varie avec divers paramètres tels que les dimensions du lingot (temps de solidification), la nuance (éléments d'alliages) et le procédé d'élaboration (impuretés, silicium). Tous ces paramètres, pris en compte, ont conduit à des améliorations notables. Ces améliorations, s'avérant limitées au fil du temps, de nouvelles études ont été entreprises au sein de CLI afin d'adapter le profil des gros lingots à la fabrication de certaines pièces critiques. Ces études ont conduit à la création de trois types de lingots (creux, à solidification dirigée long et court) dont la morphologie a été particulièrement adaptée à la pièce finie. Cette adaptation a permis une diminution importante de la macroségrégation ainsi qu'une meilleure position de celle-ci améliorant de ce fait la qualité du produit, sa transformation et son utilisation ultérieures (revêtement, tenue à l'irradiation, H2, etc.).
© EDP Sciences 2000