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J. Phys. IV France
Volume 10, Numéro PR10, September 2000
Rayons X et Matière
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Page(s) | Pr10-27 - Pr10-31 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp4:20001004 |
J. Phys. IV France 10 (2000) Pr10-27-Pr10-31
DOI: 10.1051/jp4:20001004
Diffraction anomale et composition cationique d'une titanomagnétite nanométrique
J. Lorimier1, 2, F. Bernard1, O. Isnard2, J.F. Bérar2 and J.C. Niepce11 Laboratoire de Recherches sur la Réactivité des Solides, UMR 5613 du CNRS, Université de Bourgogne, BP. 47870, 21078 Dijon cedex, France
2 Laboratoire de Cristallographie de Grenoble, UPR 5031 du CNRS, BP. 166, 38042 Grenoble cedex 09, France
Résumé
Les ferrites substitués au titane constituent des matériaux intéressants pour aller vers la compréhension des réactions d'oxydo-réduction qui ont lieu dans ces composés de structure spinelle. Ces composés synthétisés par chimie douce ont été étudiés in-situ par diffraction anomale dans diverses conditions. Dans le cas particulier du composé Fe2.5Ti0.5O4, les premiers résultats montrent que cette méthode de synthèse ne permet pas d'élaborer directement le ferrite avec la composition espérée. En effet l'analyse structurale met en évidence un taux de titane bien inférieur à 0.5 alors que d'autres techniques, (analyse ICP, méthode de Poix), confirment ce taux de substitution.
Abstract
Materials such as titanium substituted ferrites are interesting for the study of chemical reactions like oxidizing or reducing in compounds with spinel structure. These compounds synthesized by soft chemistry were studied by in-situ anomalous powder diffraction in various annealing conditions. In the particular case of Fe2.5Ti0.5O4, the first results show that this particular ferrite can't be obtained directly by soft chemistry with the expected composition. Indeed, the rate of Ti substitution measured by structural analyses is well under that expected (0.5) whereas chemical analyses (ICP) confirm this rate.
© EDP Sciences 2000