Numéro
J. Phys. IV France
Volume 08, Numéro PR4, June 1998
40e Colloque de Métallurgie de l'INSTN
Comportement mécanique et effets d'échelle
Page(s) Pr4-115 - Pr4-122
DOI https://doi.org/10.1051/jp4:1998413
40e Colloque de Métallurgie de l'INSTN
Comportement mécanique et effets d'échelle

J. Phys. IV France 08 (1998) Pr4-115-Pr4-122

DOI: 10.1051/jp4:1998413

Mesure des contraintes résiduelles dans des céramiques par indentation VICKERS

G. Lascar1, 2

1  ISGMP-LETAM, URA 2090 du CNRS, Université de Metz, Île du Saulcy, 57045 Metz cedex, France
2  CEAMLC, 37 rue de la Gare, 57155 Marly, France


Résumé
Lors de la réalisation des assemblages céramo-métalliques (liaison à l'état liquide ou liaison à l'état solide) des contraintes résiduelles sont générées aussi bien dans le substrat métallique que dans la céramique. L'origine des contraintes résiduelles peut s'expliquer par plusieurs mécanismes d'origine physiques et physico-chimiques. La mesure des contraintes résiduelles peut s'effectuer selon différentes techniques (diffraction de rayonnement X, extensométrie, photoélasticimétrie, interférométrie laser). La technique d'indentation VICKERS permet de déterminer les contraintes résiduelles σ1 et σ2 en un point de la céramique situé à une distance (X) de l'interface de liaison céramo-métallique. Cette méthode est intimement liée à la résistance à la pénétration d'un indenteur dans un matériau, à la distribution des contraintes résiduelles et à la résistance à la propagation brutale de fissure dans un matériau présentant une loi de comportement mécanique purement élastique. Les différentes investigations de mesures des contraintes résiduelles par diffraction de rayonnement X et par indentation VICKERS (liaison Si3N4 / acier X C 18) montrent qu'il existe une bonne corrélation entre ces deux méthodes.



© EDP Sciences 1998